Mot de la directrice générale
Lorsqu’un proche atteint d’un trouble cognitif devient, par moments, psychologiquement absent, bien qu’il soit toujours présent sur le plan physique est, sans contredit, une épreuve difficile et déstabilisante. Le proche est confronté à la fin des rêves et des plans d’avenir, la disparition d’un confident ou à la perte progressive dans la vie de la personne ayant la maladie.
Il est possible que le proche qui s’occupe de la personne ressente une douleur continue du fait qu’il a perdu un conjoint ou un parent qui vit toujours mais dont la présence n’est plus ce qu’elle était.
C’est pourquoi à la Maison Olivier Shawinigan, nous aidons nos résidents et leur proche à vivre différemment au quotidien. Cela semble parfois être une mission avec de grands défis certes, mais possible, une action à la fois, un humain à la fois.
Améliorer la vie des gens qui m’entourent fait depuis fort longtemps partie de mes convictions les plus profondes. Cependant, je ne serais en mesure de le faire sans l’appui de mon équipe de travail, dévouée et mobilisée autour de notre préoccupation première : le bien-être de nos résidents. C’est leur expérience jumelée à leur désir d’amélioration continue qui bonifient la qualité des soins et des services qu’ils apportent. Tous ensembles, nous laissons transparaître nos valeurs d’ouverture et d’intégrité dans les gestes que nous posons quotidiennement.
Puisque nos proches sont nos racines, nous avons à cœur de leur offrir protection et sécurité, dans le respect qui leur est dû. Même si la mémoire oublie, l’individu demeure et il est au cœur de nos actions à la Maison Olivier Shawinigan.
Janick Lemoine
Directrice générale